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7 mars 2021

COVID et le monde d'après...

 

 

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Un an déjà que nous sommes en crise sanitaire et que le Covid 19 sévit sur la planète.

Plus de 2 543 402 morts à travers le monde (1), des vies ôtées à cause du Coronavirus.

Mais quel bilan tirons-nous de cette épidémie ?

Quelles conséquences sur nos vies à venir ?

Comment sera le monde d'après ?

 

Nous nous interrogeons tous sur notre futur proche. Comment aborder sereinement la suite après cette épidémie ?

 

Dimanche 28/2/2021: je me réveille avec un doux espoir de voir terminer cette épidémie qui a sévi sur le monde.

Le bilan de cette crise sanitaire est catastrophique :

Plus de deux millions cinq cent mille personnes qui ont succombé à la maladie dans le monde,(1) des familles détruites, des personnes toujours pas guéries et avec encore des séquelles, des personnes détruites psychologiquement, une santé mentale en défaillance chez beaucoup de personnes fragiles, des personnes qui ont perdu leur emplois, des entreprises qui ont arrêté leur activité, un endettement phénoménal de beaucoup de pays, un PIB en France et dans beaucoup de pays en recul et négatif. (2)

 

A la crise économique, s'ajoute une crise sociale sans précédent, avec une précarisation de la population la plus fragile, notamment, les étudiants, les personnes sans emplois fixes,

et des contaminations dus au coronavirus et ses variants qui continuent de plus belle...

Les médecins, scientifiques et groupes de laboratoires nous promettent un lendemain meilleur avec une issue à cette crise sanitaire grâce aux vaccins.

La promesse de ces vaccins est de nous tirer d'affaires et nous permettre de retrouver la vie d'avant.

Mais retrouverons-nous la vie d'avant ? Le comportement des gens et des dirigeants va-t-il changer ? Allons-nous tirer les leçons du passé ? Le monde d'après sera-t-il différent ?

Une chose est sûre. Nos comportements passés nous laissent penser que nous avons tiré sur la corde et que les ressources de notre planète ne sont pas inépuisables.

Une de nos réflexions est de préserver notre environnement afin de permettre à la nature et à l'humain de vivre en harmonie.

En effet, quand nous regardons l'empreinte carbone que nous laissons dans nos activités au quotidien, nous sommes en droit de réexaminer nos comportements et agissements.

Sommes-nous obligés de faire une quantité de déplacements professionnels dans le but de nous réunir en interne ou en externe avec des clients ?

Nous avons démontré que nous avons très bien pu supplanter nos réunions en physiques par des réunions en virtuel, par de la visioconférence ou des conférences téléphoniques.

Notre efficacité ne s'en est pas pour autant dégradée.

 

Devons-nous continuer à prendre la voiture tous les jours pour aller travailler au bureau, quand ceci peut être très bien fait depuis son domicile ?

Le télétravail certes, décrié dans le passé par nombre d'entreprises et d'employeurs ne serait-il pas remis au goût du jour (quand l'activité y est compatible) pour diminuer notre pression carbonique ?

En effet, la productivité des salariés en télétravail, n'a pas pour autant diminué bien au contraire... (3)

Cette organisation de travail à distance pourrait persister. D’autant plus, que les entreprises et organisations sont de plus en plus sensibles à l'empreinte carbone et au bilan écologique.

Elles prônent de plus en plus une gestion avec une organisation mettant en avant une gestion d'entreprise avec une politique RSE (Responsabilité Sociale d'Entreprise).

Les entreprises revoient aussi leurs politiques de gestion de l'espace des bureaux et revoient à la baisse les mètres carrés alloués à leurs salariés, préconisant des bureaux partagés ou bien des flex office ou flex work space, (pas de bureaux attitré quand les salariés sont présents), ou encore proposant aux employés de faire du co-working.

Il en est ainsi dans plusieurs grands groupes, notamment Peugeot PSA (4), Unilever, Technicolor et bien d'autres...

D'ailleurs, l'immobilier d'entreprises, notamment les bureaux, marque une décroissance en France comme à l'international. (5)

En effet, pourquoi continuer à avoir des lourdes charges locatives quand les entreprises peuvent réduire ce poste et déporter le problème de surface immobilière avec ces solutions alternatives. Certes, une compensation attribuée à leurs salariés pour l'exercice de leur activité en télétravail ou autre, leur permet de réduire de manière conséquente leur budget de location immobilière...

En fait, avec les outils numériques et la digitalisation croissante des entreprises, une grande majorité de salariés n'ont plus besoin d'être en permanence en physique dans leur bureau.

Le travail pouvant s'exercer de partout sur la planète.

Les entreprises ont su s'adapter à cette crise pour continuer leurs activités et trouver des solutions de réunion à distance de leurs personnels.

Tout porte à croire que cette pratique va persister après cette crise sanitaire et le télétravail va être généralisé, du moins 2 à 4 jours par semaine... (6)

 

 

Un deuxième point est la prise de conscience collective de notre responsabilité sur l'environnement.

Nous ne sommes pas aveugles devant la dégradation que suscitent l'activité humaine et le transport sur la nature.

Cette épidémie a attiré l'attention de beaucoup, sur le fait que la pollution de l'air, des océans et des mers, que l'agriculture intensive, l'utilisation abusive de pesticide, la destruction des forêts en vu de la plantation de champs agricoles pour nourrir les hommes ou le bétail n'est pas sans conséquences sur la propagation de virus à travers la chaîne animalière jusqu'à l'homme.

Les animaux se trouvant ainsi chassés de leur milieu naturel, viennent de plus en plus se rapprocher des humains et des habitations, des zones urbanisés pour se nourrir... (7)

L’émergence des maladies infectieuses correspond à notre emprise grandissante sur les milieux naturels. On déforeste, on met en contact des animaux sauvages chassés de leur habitat naturel avec des élevages domestiques dans des écosystèmes déséquilibrés, proches de zones périurbaines. On offre ainsi à des agents infectieuxdes nouvelles chaînes de transmission et de recompositions possibles”, expliquent les spécialistes.

Ainsi, par la destruction de l'équilibre de notre écosystème terrestre, les virus peuvent se propager plus facilement et passer de l'animal à l'homme...

Aussi, une agriculture plus raisonnée et respectueuse de l'environnement devrait être de plus en plus pratiquée en vu de réduire les méfaits ainsi que notre impact sur la nature et l'environnement.

 

Une autre leçon que nous tirons de cette crise sanitaire est l'observance d'un mouvement pro écologie de plus en plus présent et actif, prônant une réduction de notre société de consommation à outrance et privilégiant la qualité à la quantité, la réduction de notre consommation de viandes, de biens inutiles, du renouvellement abusif des biens d'équipements et de matériels informatiques et électroniques... dont les ressources sur la terre finissent par s'épuiser et pour lesquels l'exploitation des matières premières et notamment des minerais détruisent les sols...

 

Le monde d'après verra-t-il également nos comportements évoluer en terme de transport ?

Que ce soit pour le transport de marchandises ou de passagers, nous avons observé une baisse durant cette crise sanitaire. 

Surtout pour le transport de passagers, que ce soit les déplacements dans les transports collectifs, notamment, les trains, ou le trafic aérien qui ont vu leurs fréquentations se réduire drastiquement (8) à cause de la crainte des contaminations et des restrictions imposées par beaucoup de pays.

Comment allons-nous adapter nos agissements après cette crise ?

Certes par l'utilisation de transports alternatifs plus doux, privilégiant le covoiturage, l'usage de vélos, de véhicules plus propres... Cela passera aussi par un tourisme raisonné... au lieu d'un tourisme de masse...

 

Télétravail, activité humaine, transport... cette épidémie a fait émerger dans nos esprits et dans nos consciences, l'importance de prendre le virage pour un changement de nos comportements dans de nombreux domaines, afin d'agir en faveur de la planète.

Je caresse ainsi le doux espoir que les actions au quotidien de chacun d'entre nous, profitera à notre douce planète pour le bien de tous...

 

Marie-Christine FERRAYE - 07/03/2021

 

 

 

Bibliographie :

 

(1) Coronavirus : nombre de morts par pays dans le monde … : Fr.statisca.com

(2) Récession massive en France en 2020, avec une chute de 8,3 … : www.lemonde.fr / économie/économie française

(3) Le télétravail : vers une meilleure productivité ? - NewDeal : www.newdeal.io

(4) PSA fait du télétravail la règle, pas l'exception : www.lesechos.fr/industrie-services/automobile

(5) La crise sanitaire n'a pas épargné l'immobilier d'entreprise : www.usinenouvelle.com

(6) 22 juil. 2020 — La généralisation du télétravail massif, nouveau Graal des directions des ressources humaines ? : www.usinenouvelle.com

(7) 20/04/2020 : Rapport_Erosion-de la-nature-et-emergence-de-pandemies_WWF.pdf : www.wwf.fr : Barney Jeffries avec le soutien des Practices Forêts et Vie Sauvage Évaluation préliminaire par Isabella Pratesi RÉVISION SCIENTIFIQUE Marco Galaverni, Gianfranco Bologna, Roberto Danovaro - TRADUCTION Giorgio Bagordo

(8) 5/03/2021 : www.veilleinfotourisme.fr/entreprises-et-clienteles/transports/dossier-l-impact-de-l-epidemie-de-covid-19-sur-le-secteur-aerien

(8) 16 janv. 2021 —Transport aérien : le Covid-19 a fait chuter de 60% le nombre de passagers en 2020 - www.europe1.fr › economie › transport-aerien-le-covid

 

 

 

 

 

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Commentaires
G
Voici, mon nouveau billet d'humeur sur le thème : le monde après le Covid.
Répondre
G
Nouveau billet d'humeur...
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